Qu'est-ce qu'un article 15?
QU'UNE FAMILLE - SAISON 3 - EPISODE 5 - ZHENE ATTITUDE
Table des matières:
- Définition
- Infractions punissables en vertu de l'article 15
- Partie 1: Nature de l'infraction
- Partie 2: Le droit de l'accusé de demander un procès en cour martiale
- Partie 3: Limites de punition
- Partie 4: Appels
- Partie 5: Clémence et actions correctives
L'armée a ses propres lois et règlements, qui se trouvent tous dans le Code uniforme de justice militaire (UCMJ). Lorsqu'un membre militaire enfreint les règles suffisamment sérieusement pour exiger une audience, il peut demander une cour martiale et être jugé par un jury composé d'officiers de l'armée, de sous-officiers ou de membres enrôlés, en fonction du rang de l'accusé. Les infractions mineures seront généralement entendues par la chaîne de commandement de l'accusé.
Une question fréquemment posée par les recrues qui cherchent à rejoindre l'armée est, "Qu'est-ce qu'un article 15?"
Définition
Si un militaire est en difficulté pour une infraction mineure et ne nécessite pas d'audience judiciaire, l'article 15 de l'UCMJ autorise le commandant à décider de l'innocence ou de la culpabilité et à infliger la peine au contrevenant, si nécessaire. Également connue sous le nom de punition non judiciaire (NJP), l'audience au titre de l'article 15 permet à la chaîne hiérarchique du contrevenant de l'UCMJ de traiter "en interne" les infractions mineures ne nécessitant pas de procès ni d'enfreindre d'autres réglementations locales ou fédérales.
Dans la marine, une audience au titre de l'article 15 s'appelle le mât du capitaine (ou mât de l'amiral), en fonction du grade du commandant du militaire.
Dans le Corps des Marines, cela s'appelle "Heures de bureau". Dans l'armée de terre et l'armée de l'air, il s'agit simplement d'une audience au titre de l'article 15.
Si quelqu'un commet une infraction punitive, une procédure au titre de l'article 15 est menée. Le délinquant peut demander une cour martiale s'il estime que cela vaut le risque d'une peine plus sévère. L'audience au titre de l'article 15 est davantage une procédure judiciaire qu'un procès impliquant la chaîne de commandement, avec des références parlant pour ou contre l'accusé. Le commandant entendra la procédure prévue à l'article 15 si l'infraction est trop mineure pour justifier une cour martiale à part entière.
Il est préférable de considérer l'article 15 comme un tribunal des délits par opposition à un tribunal des crimes (ce qui serait plus révélateur d'une cour martiale). Vous trouverez ci-dessous les détails du processus de l’article 15.
Infractions punissables en vertu de l'article 15
Pour engager l'action au titre de l'article 15, un commandant doit avoir des raisons de croire qu'un membre de son commandement a commis une infraction au sens de l'UCMJ. L’article 15 donne le pouvoir à un commandant de punir des individus pour infractions mineures. L’expression «infraction mineure» a suscité quelques inquiétudes dans l’administration du PNJ. Le Manuel des tribunaux martiaux (MCM) indique que le terme "infraction mineure" désigne une faute normalement non plus grave que celle habituellement traitée lors d'une cour martiale sommaire (où la peine maximale est de trente jours d'emprisonnement).
Partie 1: Nature de l'infraction
Le Manuel des cours martiales indique que, pour déterminer si une infraction est mineure, il convient de prendre en compte la "nature de l'infraction". En droit pénal militaire, il existe deux types fondamentaux d'inconduite: les infractions et les crimes. Les infractions disciplinaires sont des violations des normes régissant le fonctionnement quotidien de la société.
- Conditions. Les circonstances entourant la commission d’une infraction disciplinaire sont importantes pour déterminer si une telle infraction est mineure. Lorsqu’il s’agit d’une infraction disciplinaire, le commandant doit être libre de prendre en compte l’impact des circonstances entourant l’affaire. Le pouvoir discrétionnaire du commandant de disposer d'infractions disciplinaires dépasse de beaucoup sa marge de manœuvre pour traiter des crimes.
- Infractions hors de la base. Les commandants et les officiers responsables peuvent disposer des infractions disciplinaires mineures (qui se produisent sur ou à l'extérieur de la base) au NJP. À moins que l'infraction hors base ne soit une infraction précédemment jugée par les autorités civiles, l'autorité des autorités militaires n'est pas limitée pour résoudre de telles infractions au NJP.
Partie 2: Le droit de l'accusé de demander un procès en cour martiale
Sauf dans le cas d'une personne attachée à ou embarquée dans un navire, un accusé peut demander un procès en cour martiale au lieu du NJP. Le facteur déterminant pour déterminer si une personne a ou non le droit d'exiger un procès est le moment d'imposer le NJP et non le moment de la commission de l'infraction.
Pré-audition Les sanctions non judiciaires résultent d'une enquête sur une conduite illicite et d'une audience subséquente visant à déterminer si et dans quelle mesure un accusé devrait être puni. En règle générale, lorsqu'une plainte est déposée auprès du commandant d'un accusé (ou si ce commandant reçoit un rapport d'enquête émanant d'une source militaire), ce commandant est tenu de mener une enquête pour déterminer la vérité de l'affaire.
Si, après l’enquête préliminaire, le commandant décide que la décision du NJP est appropriée, il doit informer l’accusé que le NJP est pris en compte pour l’infraction, ainsi que l’action envisagée, l’infraction présumée, la preuve du gouvernement, le droit de refuser NJP, et le droit de s'entretenir avec un avocat indépendant.
Partie 3: Limites de punition
Dans tous les cas relevant de l’article 15, la peine maximale est limitée par le grade / statut de l’officier imposé ainsi que par le rang de l’accusé. Le fait que l'affaire se déroule à terre ou en mer impose également des limites à la peine.
Officier accusé. Si la peine est de 0 à 4 ou plus, l’officier adjudicataire peut simplement réprimander l’accusé ou le placer dans une restriction de base ou de quartier pendant une certaine période. Confiscation de la solde, devoir supplémentaire, réduction de grade, détention dans une prison militaire et même pain et eau ou diminution des rations de nourriture. La réduction en nourriture et en eau est rarement, voire jamais, utilisée plus souvent.
Partie 4: Appels
Une personne punie en vertu de l’article 15 peut faire appel de cette sanction par l’intermédiaire des voies appropriées devant l’autorité de recours compétente. Il n'y a que deux motifs d'appel: la peine était injuste ou la peine disproportionnée par rapport à l'infraction commise.
Partie 5: Clémence et actions correctives
Obtenir la clémence après le fait est difficile à obtenir de la part de l'autorité convocante, à l'exception de quelques reports et exonérations de rémunération versées aux membres de la famille. Avoir un avocat de la défense militaire expérimenté peut vous aider après le procès en veillant à ce que les accords préalables au procès ne limitent pas la clémence.
Châtiments non judiciaires (article 15) - Appels
Les sanctions non judiciaires font référence à certaines sanctions limitées pouvant être infligées pour des infractions disciplinaires mineures. En savoir plus sur les appels en vertu de l'article 15.
Article 15, accusé réclamant un procès en cour martiale
Informez-vous sur la punition non judiciaire (NJP) pour les infractions mineures et sur le droit de l'accusé de demander un procès devant une cour martiale en vertu de l'article 15.
UCMJ Article 134-38 - Pandage et prostitution
Sous-paragraphe 38 de l'article 134 du Code uniforme de justice militaire - Pandérisation et prostitution. UCMJ prostitution.