Le crash d'avion qui a tué le groupe de Reba McEntire
Le crash
Table des matières:
- Détails de l'accident d'avion en bande de McEntire
- Complications pendant le vol
- Enquête sur l'accident
Tout accident d'avion impliquant une célébrité retient naturellement beaucoup l'attention des médias, et l'accident d'avion de 1991, qui a tué huit membres du groupe de Reba McEntire, n'est pas différent.
Cet accident d'avion devrait servir d'avertissement aux pilotes du monde entier sur un certain nombre de sujets, notamment les procédures de départ, les dangers du vol de nuit, l'impact sans perte de contrôle sur le terrain, l'évaluation des risques, les autorisations VFR / IFR et le rôle des spécialistes de l'information de vol dans l'offre de guidage et de surveillance du pilote. conseils sur le vol.
Détails de l'accident d'avion en bande de McEntire
Selon le rapport d'accident du NTSB, l'avion Hawker Siddeley DH.125-1A / 52 (une version plus ancienne du Hawker 800) s'est écrasé dans une montagne après le décollage de l'aéroport municipal de Brown Field le 16 mars 1991. Les deux pilotes et huit passagers à bord ont été tués.
Le vol devait être effectué selon un plan de vol aux instruments de Brown Field, situé juste à l’extérieur de l’espace aérien de classe B de San Diego, jusqu’à Amarillo (Texas), qui servirait de point de ravitaillement en carburant avant de poursuivre. Le pilote s’est entretenu à trois reprises avec le spécialiste de l’information de vol afin de déterminer le meilleur moyen de décoller de l’aéroport.
Lors de la première conversation avec le spécialiste de l'information de vol, le pilote a déposé un plan de vol IFR. Il était environ 23h20. heure locale, et le pilote a demandé s’il avait quitté l’aéroport en VFR et récupéré son autorisation IFR une fois en vol. Le briefer a demandé au pilote s’il connaissait bien la procédure de départ et il a répondu: «Non, pas vraiment.»
Le spécialiste de l’information de vol a ensuite tenté de consulter les procédures de départ afin de relayer les informations au pilote, ce qui a créé une certaine confusion quant à l’emplacement des procédures.
Vers 23h53 le pilote a de nouveau appelé le spécialiste de l’information de vol pour lui signaler qu’il n’était pas en mesure de trouver la procédure standard de départ aux instruments mentionnée par le spécialiste. Pendant la conversation, les procédures ont été lues au pilote. Le pilote a déclaré que c'était tout ce dont il avait besoin et l'appel a pris fin.
Le pilote a appelé une troisième fois à 12 h 28 pour s'interroger sur l'utilisation d'une procédure de départ IFR qui le conduirait dans les limites de l'espace aérien de classe B sans autorisation de classe B. Lors du dernier appel téléphonique, le pilote a interrogé le spécialiste à propos de cette procédure, lui rappelant qu'il avait l'intention de quitter VFR et lui suggérant qu'il devrait probablement partir au nord-est et rester au-dessous de 3 000 pieds. Le briefer a accepté.
Complications pendant le vol
Ni le spécialiste de l'information de vol, ni le pilote n'ont pris en compte le terrain en montée à l'est de l'aéroport et aucun d'entre eux n'a noté que l'altitude minimale de secteur (MSA) à l'est de l'aérodrome, dans la direction du départ, était de 7 600 pieds - bien au-dessus de la 3 000 pieds d'altitude que le pilote a choisi de voler. L'altitude minimale de sécurité VFR pour ce secteur était de 6 900 pieds.
L'avion a décollé à 1 h 41. Le temps dans un aéroport voisin aurait été clair, la visibilité était d'au moins 10 milles et les vents étaient calmes. À peine une minute après le décollage, l'avion a demandé aux autorités de contrôle d'approche de demander son autorisation IFR et on lui a dit que son autorisation avait été comptée, mais qu'elle devait rester en attente et que le contrôleur le remettrait dans le système.
L’avion s’est écrasé dans les montagnes de San Isidro à une altitude d’environ 3 300 pieds, quelques instants à peine après que l’ATC lui a attribué un code de mise en quarantaine. Le sommet de la chaîne de montagnes, selon la section VFR, se situe à environ 3 550 pieds.
Enquête sur l'accident
Selon les enquêteurs, l’aile de l’avion a percuté le sommet de la montagne et a fait plusieurs roues en roue libre, dispersant les épaves sur une vaste zone. Le rapport du NTSB a révélé que la cause probable de l'accident était:
Mauvaise planification / décision du pilote, incapacité du pilote à maintenir l'altitude et le dégagement appropriés en terrain montagneux et incapacité du copilote à surveiller de manière adéquate la progression du vol. Les facteurs liés à l’accident étaient les suivants: information insuffisante sur le terrain fournie par le spécialiste de l’information de vol lors de la séance de pré-vol après que le pilote s’enquiert du départ à basse altitude, de la noirceur, du relief montagneux, du manque de familiarité du pilote avec la zone géographique et du manque de connaissance du copilote. familiarité avec l'aéronef.
Cet accident est un récit édifiant pour tous les pilotes qui doivent faire preuve de vigilance lorsqu'ils quittent la nuit en VFR ou en IFR, en particulier dans des territoires inconnus. L'accident aurait pu être évité si ces pilotes avaient reçu une autorisation IFR au sol ou avaient examiné l'altitude minimale de secteur (MSA) sur une carte d'approche ou de départ IFR ou une carte VFR.
Comment prendre des photos de votre groupe qui ont l'air professionnel
Avoir une bonne photo de groupe peut vous aider à obtenir plus de presse. Suivez ces conseils pour trouver un photographe, organiser la séance photo et produire des images saisissantes.
Qu'est-ce qui fait qu'un avion est technologiquement avancé?
Apprenez-en davantage sur les aéronefs technologiquement avancés (TAA), les avions légers dotés d'équipements de pointe, tels que les affichages de cartes, les systèmes GPS et les systèmes de pilotage automatique.
Politique de l'armée en matière de tatouage: ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas
Les règlements de l'armée américaine autorisent désormais la plupart des tatouages, mais interdisent les dessins de peau «choquants» et la plupart des tatouages qui ne sont pas couverts par votre uniforme.