Traits et caractéristiques des cibles d'intimidation en milieu de travail

Bien que chaque cible d'intimidation en milieu de travail soit différente, les cibles partagent souvent de nombreux traits. Les points communs incluent mais ne se limitent pas à l'apparence et à la conduite.

Selon une étude réalisée en 2017 par le Workplace Bullying Institute, environ 60,3 millions d'Américains ont été victimes d'intimidation sur le lieu de travail. L'intimidation ne se limite pas à la cour d'école. Cela peut se produire entre un patron et un subordonné ou entre des collègues. Il est marqué par un harcèlement permanent et un ridicule, souvent verbal mais parfois physique.

Ils rendent le tyran insécure

Les intimidateurs ciblent les personnes qui constituent une menace pour eux sur leur lieu de travail. La cible d'un intimidateur est souvent intelligente, compétente et assurée. En fait, la personne la plus expérimentée et qualifiée du groupe de travail est souvent une cible. Un tyran pourrait avoir le sentiment que ses compétences qualifiées jettent un éclairage criant sur ses propres insuffisances, l'obligeant à la réduire, peut-être même en sabotant son travail ou en répandant des mensonges autour d'elle.

Les intimidateurs en milieu de travail ciblent souvent des employés appréciés par leurs supérieurs et félicités pour leurs performances. Les intimidateurs veulent élever leur statut au sein de l'organisation en repoussant les autres.

La compétence se traduit par une compétition pour un tyran. Il va cibler ces travailleurs compétents par jalousie ou les réprimander pour se faire mieux voir, tout en faisant paraître la cible moins précieuse à l’organisation. Les intimidateurs ont souvent de faibles habiletés d'adaptation et s'attaquent à leurs insécurités en manipulant les autres pour augmenter leur propre importance perçue.

Ceux qui semblent vulnérables

Consciemment ou inconsciemment, les intimidateurs se développent sur le pouvoir immédiat. Ils recherchent des personnes vulnérables et qui, à leur avis, ne risquent pas d’exercer des représailles, de les affronter ou de les dénoncer. Les intimidateurs ciblent les employés non conflictuels, passifs, soumis, humbles ou silencieux. Ils peuvent être en marge ou exclus des cliques du lieu de travail.

Les intimidateurs ont également tendance à cibler ceux qui sont nouveaux sur leur lieu de travail, ceux qui n'ont pas encore noué de relations de soutien avec leurs collègues. Les intimidateurs peuvent également cibler des employés inexpérimentés, âgés ou handicapés, y compris ceux souffrant de dépression, de stress ou de troubles anxieux. Les intimidateurs sont souvent eux-mêmes vulnérables, alors l'intimidation les aide à dissimuler leurs propres insécurités et à donner l'impression qu'ils contrôlent la situation.

Collègues bienveillantes, sociales et collaboratrices

Les intimidateurs en milieu de travail ciblent ceux pour qui la collaboration, le compromis, la constitution d'équipes et la recherche d'un consensus sont une seconde nature. Bien que ces traits de caractère soient des éléments importants d’une équipe de travail en bonne santé, ils peuvent paradoxalement exacerber l’intimidation.

Les employés disposant d'un réseau de soutien solide sur le lieu de travail, partageant des liens d'amitiés et d'associations solides, sont souvent visés parce que l'intimidateur est exclu de ces cercles intimes. Elle pourrait agir par ressentiment et frustration.

Les collègues qui sont gentils et ont tendance à éviter les conflits peuvent être ciblés car ils semblent faibles et ne veulent pas riposter.

Collaborateurs équitables, honnêtes et éthiques

Les intimidateurs se concentrent souvent sur les employés qui sont justes, honnêtes et éthiques ou sur ceux qui ont une morale et une intégrité fortes. Cela est particulièrement le cas lorsque l’intimidateur ne possède pas ces caractéristiques lui-même ou si les valeurs de sa cible sont en conflit avec les siennes. Les lanceurs d'alerte qui dénoncent des pratiques frauduleuses ou contraires à l'éthique sont souvent des cibles intimidantes.

Hommes vs femmes

Les femmes sont victimes d'intimidation plus souvent que les hommes. En fait, le même sondage réalisé par le Workplace Bullying Institute a révélé que 70% des agresseurs étaient des hommes et que 65% de leurs cibles étaient des femmes. L'enquête a également révélé que les femmes victimes d'intimidation ciblent les femmes 67% du temps.

Minorités raciales

Les résultats de l'enquête de l'enquête menée par le Workplace Bullying Institute montrent que la race peut avoir une incidence sur l'expérience de l'intimidation en milieu de travail. Les Hispaniques signalent les taux les plus élevés d'intimidation sur le lieu de travail, soit 26%. Les Afro-Américains se classent au deuxième rang avec 21%, et les Asiatiques sont les moins touchés: 7%.

Problèmes d'apparence

Vous constaterez peut-être que vous êtes une cible si vous êtes différent ou si vous possédez un trait physique qui vous sépare nettement des autres. Une victime d'intimidation peut être très grande ou très courte. Il pourrait avoir un problème de poids, une cicatrice ou un trait du visage qui se démarque. Ces victimes ne sont souvent visées que pour des raisons autres que leur apparence, ce qui ouvre la porte aux taquineries, aux moqueries et au ridicule.

Comment se défendre

Certains problèmes pouvant faire de vous une cible sont plus faciles à surmonter que d'autres. Vous ne pourrez peut-être pas changer votre apparence ou votre appartenance ethnique, mais si vous êtes ciblé parce que vous êtes doux, calme ou différent, envisagez de prendre la parole.

Dites à l'intimidateur - avec autorité - d'arrêter ce qu'il dit ou fait. Dites-lui que vous n'allez plus le prendre. S'il vous interrompt lors de réunions, dites: "Je suis désolé. Je n'avais pas encore fini." Si vous êtes proche d'un ou plusieurs de vos collègues, demandez-leur de vous aider et de donner leur soutien en disant à l'intimidateur que son comportement ne sera pas toléré.

Cela ne suscitera peut-être pas une réponse immédiate, mais cela devrait au moins effrayer l’intimidateur et lui donner matière à réflexion. Et cela pourrait potentiellement améliorer la situation avec le temps.

Vous pouvez envisager d'aller voir un superviseur avec le problème, mais cela ne vous aide pas toujours, du moins si vous ne pouvez pas fournir de preuves justifiées. Tenez un journal des témoins du comportement de l'intimidateur, y compris exactement ce qui s'est passé et les dates et heures auxquelles l'intimidation a eu lieu. Mais gardez à l'esprit que le superviseur peut en réalité soutenir l'intimidateur, ou que l'intimidateur est si précieux pour l'entreprise que le superviseur ne veut pas faire de vagues en réglant le problème.

Vous ne pouvez probablement pas changer un tyran, mais vous pouvez changez votre façon de réagir aux intimidateurs et leur comportement.